Instruction sur les épreuves II

4 décembre 2009

Il y a beaucoup de chrétiens malheureux. Oui, j'ai connu la souffrance... Je voulais me suicider à 8 ans... Et ma vie s'est toujours empirée au lieu d'aller mieux. J'ai bien eu certaines belles périodes, mais ce sont ces périodes qui se sont changé en cauchemar plus tard. L'Écriture dit : « Avec un visage triste, le coeur peut être content. » (Écc.) Celui qui suit le Christ de loin, tombe dans le cercle vicieux de la sécheresse spirituelle où plus rien n'est beau, ni bon. « Tous les jours du malheureux (dépressifs) sont mauvais. » (Ps.) Mais le chrétien qui s'approche de Dieu, l'aime de plus en plus; et celui qui l'aime plus, s'en approche encore. C'est un « cercle vivifiant ».

Je pense à Gemma Galgani ou à Jean de la croix; Catherine de Gêne, et tous les martyrs morts en chantant des louanges au Seigneur... L'histoire ecclésiastique est pleine de ces héros de la souffrance, qui étaient en même temps des héros de l'amour de Dieu. Celui qui croit en Dieu souffre comme ceux qui n'y croient pas; celui qui l'aime un peu, souffre déjà un peu moins; celui qui l'aime beaucoup, souffre peu; et celui qui l'aime éperdument, ne sait plus ce que c'est que souffrir, car sa souffrance devient autant d'amour. Un tel coeur devient une « flamme de feu » pour le Seigneur; sa souffrance devient le plus grand moyen de dire « je t'aime mon Dieu! » Pour un tel coeur séraphique, la souffrance a perdu son nom... La souffrance enflamme le coeur de cette âme et elle en est heureuse, car elle participe déjà au bonheur des élus dans le ciel. Tant que ceux qui entourent cette âme sur la terre ne savent plus s'il s'agit d'un homme ou d'une femme céleste, ou d'un ange terrestre!

Une très très grande carrière nous a été ouverte par le Seigneur. Il n'en tient qu'à nous seuls de courir dans ses voies et de devenir des saints (non de théologie seulement; mais d'actions et de vérité). Nous sommes tous appelés au développement de la semence que le Christ a déposée en nous. Seule la mort à nous-mêmes; le renoncement aux désirs de la chair; la mortification des sens charnels; la mise à mort de la concupiscence et de l'orgueil de la vie; i.e. la souffrance sous toutes ses formes, produira l'élévation de l'âme dont je parle. « Tous les saints ont été crucifiés, et eux seuls sont vraiment heureux. » (Père Matéo)

Je vous exhorte, frères et soeurs, à lire et à méditer les précieux enseignements des anciens Mystiques. Ils vous mettront sur une voie excellente pour la connaissance de Notre Seigneur Jésus-Christ. Commencez par les 3 premières parties du livre de Thomas à Kempis, « Imitation de Jésus-Christ ». Vous pouvez le trouver sur mon site ou n'importe où sur le Web.

Que Dieu vous garde. Je vous aime. Jocelyn AMADEUS

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