Amadeus le pécheur pardonné

13 octobre 2010

Les Publicains comme moi, ont plus que tous les autres, besoin de pardon. Car comment s'amenderaient-ils; comment deviendraient-ils meilleurs si la meule de tous leurs péchés leur était encore accrochée au cou?

Les meules sont pour les boeufs; non pour les hommes. Si le pardon de Dieu et des hommes me manque; tout me manque! Car les meules ne peuvent être activées que par un ou deux boeufs... Celui qui aurait l'orgueil de porter sa meule au lieu de se repentir, irait au fond de la mer avec les autres fous!

L'homme fort devient faible devant tous ses efforts inutiles... Et quand il est faible; il réalise encore plus que ses efforts sont trop lourds et encore plus inutiles que les premiers... Et même arrivé à ce point, après plusieurs années; il réalise encore plus profondément que ses efforts faibles ne servent qu'à « moins que rien ». Très douloureuse constatation. Tandis que tous le poussent à plus d'efforts, il s'écroule même à la seule pensée « d'efforts », car il est fatigué comme une bête que l'on pousse à la mort par un travail au fouet.

Alors il est rejeté comme le chien qu'il est... Un chien malade; qui plus est. Qu'arrive-t-il à ce chien? Il est battu et laissé pour mort.

Ayant rampé jusque dans un champ désaffecté; hors de vue, la bête haletante soumet par gémissement, son sort à l'Éternel; puis ferme les yeux sans espérance.... (la pire des morts qui soient.)

« Nul n'a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi; mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu'on avait horreur de toi. Je passais près de toi, je t'aperçus baignée dans ton sang, et je te dis: Vis dans ton sang! je te dis: Vis dans ton sang!

Je t'ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l'accroissement, tu grandis, tu devins d'une beauté parfaite; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue.

Je passai près de toi, je te regardai, et voici, ton temps était là, le temps des amours. J'étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l'Éternel, et tu fus à moi.

Je te lavai dans l'eau, je fis disparaître le sang qui était sur toi, et je t'oignis avec de l'huile. Je te donnai des vêtements brodés, et une chaussure de peaux teintes en bleu; je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie.

Je te parai d'ornements : je mis des bracelets à tes mains, un collier à ton cou, je mis un anneau à ton nez, des pendants à tes oreilles, et une couronne magnifique sur ta tête. Ainsi tu fus parée d'or et d'argent, et tu fus vêtue de fin lin, de soie et d'étoffes brodées. La fleur de farine, le miel et l'huile, furent ta nourriture. Tu étais d'une beauté accomplie, digne de la royauté.

Et ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté; car elle était parfaite, grâce à l'éclat dont je t'avais ornée, dit le Seigneur, l'Éternel. » (Éz 16:5-14)

Maintenant je chante les cantiques du Seigneur! J'ai été rejeté par les hommes et recueilli par Dieu! (le meilleur des sorts!)

« L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.

Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent.

Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel jusqu'à la fin de mes jours... » (Ps.23)

AMADEUS le pécheur pardonné.

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